Previous Galapagos IslandsSourceWhalesite Next

Title page

24 GAL / GAL

.  .  .  . 

      GALLAPAGOS, (les Isles de) Isles de la Mer du Sud, sous l'Equateur: quelques-unes sont plus au Midi & quelques autres sont plus vers le Nord. Voici ce qu'en dit Dampier. Les Isles de Gallapagos sont plusieurs Isles de grande étendue situées sous la ligne & aux deux côtez de la ligne & qui ne sont pas habitées La plus Orientale est à environ cent dix lieues de la Terre-Ferme. On les met à cent quatre vingts & un degré de longitude, s'étendant à cent soixante seize degrez vers l'Ouest & par conséquent leur longitude d'Angleterre est d'environ soixante degrez du côté de l'Ouest. Mais je croi que nos Hydrographes ne les éloignent pas assez de l'Occident. Les Espagnols qui en ont fait les premiers la découverte, & qui seuls les ont mises dans leurs Cartes, disent qu'elles sont en grand nombre, & qu'elles s'étendent depuis l'Occident de la ligne jusques à cinq degrez du Septentrion;, cependant nous ne vîmes pas plus de quatorze à quinze de ces Isles. Il y en a qui ont sept à huit lieues de long, & trois à quatre de large. Celles-là sont raisonnablement élevées, la plupart sont plates & unies au sommet. Quatre ou cinq des plus Orientales sont pierreuses, steriles & montueuses, & ne produisent ni herbes, ni paturages, ni arbres que des Dildos; si ce n'est du côté de la Mer. Le Dildo est un arbrisseau verd & plein de piquans qui croît de la hauteur d'environ dix à douze pieds, & qui ne produit ni feuilles ni fruit. Il est de la grosseur de la jambe d'un homme depuis le pied jusqu'à la tête, plein depuis un bout jusqu'à l'autre de piquans rangez en rayons fort près à près. Cet arbrisseau n'est bon à rien, non pas même à brûler. Il y a en certains endroits près de la Mer, de petits arbres nommez Bortons qui sont fort bons à brûler. Cette sorte d'arbre vient en divers lieux dans les Indes Occidentales, & principalement dans la Baye de Campêche, & dans les Isles Sambales. Ie n'en ai jamais vu sur ces Mers qu'aux Isles de Gallapagos. Il y a entre les rochers de ces Isles steriles des Lacs & des fossez où il y a de l'eau. Quelques autres de ces Isles sont unies & basses. Le terroir en est sterile, & produit diverses sortes d'arbres qui nous sont inconnus. Quelques-unes des plus Occidentales ont neuf à dix lieues de long, & six à sept de

GAL. / GAL. 25

large; la terre y est profonde & noire. Celles-ci produisent de grands arbres, principalement des Mammets, qui y croissent avec tant d'abondance, qu'on voit des bois qui ne sont composez que de ces arbres. Il y a dans ces grandes Isles des Rivieres assez larges, & dans les autres de moindre étendue des ruisseaux de bonne eau. Lorsque les Espagnols en firent la premiere découverte ils y trouverent quantité de Guanos & de Tortues de terre, & les nommerent les Isles de Gallapagos. Je ne croi pas qu'il y ait de Pays au monde où il y ait tant de ces animaux. Les Guanos y sont aussi gras & aussi gros que j'en aye vû de ma vie & si familiers qu'un homme en peut assommer vingt avec un bâton en une heure de tems. Les Tortues de terre y sont en si grande quantité, que cinq ou six cens hommes pourroient en subsister pendant plusieurs mois sans aucune autre sorte de Provisions. Elles sont extraordinairement grosses & grasses; & si délicates qu'il n'y a point de poulet qui se mange avec plus de plaisir. Une des plus grosses pese 150. ou 200. livres, & il y en a qui ont le Carapace ou ventre de deux pieds, ou deux pieds six pouces de large. . . . . Il y a dans ces Isles des serpens verds; mais je n'y ai int vû d'autres animaux terrestres: il y a force tourterelles & si privées qu'un homme en peut tuer cinq ou six douzaines en une après-midi avec un simple bâton. Cet oiseau est un peu moins gros qu'un Pigeon; mais il est très-bon à manger & gras ordinairement.

      Il y a entre ces Isles de bons & larges Canaux, où les vaisseaux peuvent passer. Il y a certains endroits où l'eau est basse & où il croît quantité d'herbe à la tortue; aussi ces Isles soisonnent de tortues vertes. Il y a de quatre sortes de tortues de Mer. Savoir les grosses tortues ou tortues à Bahu, les grosses têtes, les bec à faucon, & les tortues vertes.

      L'air de ces Isles est assez temperé vû le cli mat. Il fait tous les jours sans interruption un petit vent de Mer & la nuit un vent froid; ainsi la chaleur n'y est pas si violente que dans la plupart des lieux près de la ligne. La saison pluvieuse de l'année sont les mois de Novembre, de Decembre & de Janvier. Le temps est alors extrémement sombre & orageux, mêlé de quantité de Tonnerres & d'Eclairs. Quelquefois avant & après ces mois il y a de petites pluyes rafraichissantes, mais le temps est toujours fort beau durant les mois de Mai, de Juin, de Juillet, & d'Août.

      Le Capitaine Woodes Rogers a, Anglois, dit: les Gallapagos sont en si grand nombre que nous en comptames en deux fois jusqu'à cinquante; mais il n'y en a pas une seule où il paroisse y avoir de l'eau douce. Les Relations Espagnoles pretendent qu'il y en a une où l'on en trouve & qu'elle est située sous 1. d. 30'. de Latitude Meridionale. D'un autre côté Mr. Morel m'a dit qu'un vaisseau de guerre Espagnol qui croisoit sur les Pirates, avoit touché à une Isle située sous le premier degré, 20. ou 30'. de Latitude Meridionale; qu'ils l'appellent Santa Maria de l'Aquada; que l'on y trouve quantité de bois, de l'eau douce, des tortues de Mer & de Terre, du poisson, une bonne rade; &c. & qu'elle est environ à 140. lieues à l'Ouest de l'Isle Plata. Je crois qu'on peut y ajouter du moins trente lieues de plus & que c'est la même où le Capitaine Davis, Anglois, prit des rafraichissemens. Au reste toutes les lumieres qu'il nous donne pour la retrouver sont qu'elle est située à l'Ouest de ces Isles, où il fut avec d'autres Boucaniers & qui ne peuvent être, que les Gallapagos.

      Le Capitaine Cowley, autre Anglois, a parcouru ces Isles qu'il nomme Gallapagos, ou Isles Enchante'es. Je joindrai ici le recit qu'il en fait b; mais j'avertis que les noms qu'il s'avisa de leur donner alors, ne sont tout au plus que des marques de son respect ou de son amitié pour les personnes dont il donna les noms à ces Isles. Les Espagnols à qui ces Isles appartiennent n'ont aucune connoissance de ces noms, & n'en font pas plus d'usage que feroient les Anglois si un Espagnol s'avisoit de donner aux Rues de Londres des noms de divers Princes ou Seigneurs de la Cour d'Espagne.

      La premiere Isle, dit-il, que nous apperçumes étoit à un degré 30'. de Latitude Meridionale; nous étions à son Nord & le vent souffloit du Sud, ce qui nous empêcha d'y a border pour voir ce qu'il y avoit. Elle est haute & je la nommai l'Isle du Roi Charles (son vrai nom est l'Isle Mascarin. ) Nous en Vimes trois autres au Nord de celle-ci. Je nommai celle qui étoit la plus proche l'Isle de Crossman, celle qui venoit ensuite Brattles & la troisieme, l'Isle du Chevalier Antoine Dean. (L'une de ces trois Isles est l'Isle du Tabac.) Nous en vîmes plusieurs autres à l'Ouest, à l'une desquelles je donnai le nom d'Eures, celui de Dassigni à une autre & celui de Bindlos à une troisieme. (Deux de ces Isles, savoir la plus Meridionale des trois, est l'Isle de Sante', plus à l'Ouest est l'Isle au Diable.) Nous mouillâmes ensuite dans un fort bon Havre qui est à l'extremité la plus Septentrionale d'une belle Isle sous la ligne, où il y avoit quantité de poisson & d'excellentes tortues de Mer & de terre, dont quelques-unes pesoient plus de deux cens livres. On y voyoit une infinité d'oiseaux, de Flemmingos & de Tourterelles qui étoient si familieres, qu'elles venoient se percher sur nous, & que nous les prenions en vie. Mais lors que nos gens eurent tiré dessus, elles devinrent plus craintives, J'imposai le nom du Duc d'Yorck à cette Isle; (c'est, je pense, l'Isle de St. Barnabe'.) ce lui du Duc de Norfolck. à une autre qui étoit ronde & jolie située à son Est, & celui du Duc d'Albemarle, à une troisieme fort agréable, située à son Ouest. Il y avoit à la premiere une Baye, ou un Havre bien commode, où l'on pouvoit être à l'abri de tous côtez & devant cette Baye paroissoit une autre Isle, à qui je donnai le nom du Chevalier Jean Narboroug. Entre l'Isle d'Yorck & celle d'Albemarle il y en a une petite qu'il me vint dans l'esprit de nommer l'Isle enchantée de Cowley, parce qu'après l'avoir regardée sous differens points de la Boussole, elle avoit toujours de nouveaux aspects & que sous un point elle paroissoit comme une fortification ruinée, sous un autre com-


      a T. I. p.366.
      b Son voyage est à la suite de Dampier. T. I. p.220.

26 GAL. / GAL.

me une grande Ville &c. Je nommai le Havre de l'Isle d'Yorck la Baye d'Albanie, & un autre endroit la rade d'Yorck: on y troûve d'excellente eau douce, du bois & une riche veine de Mineral, nous courumes ensuite vers le Nord, où nous vimes trois autres jolies Isles. . . Il y avoit sur toutes ces Isles où nous fumes ou dans leur parage quantité d'oiseaux, de tortues, de poisson, & de gros Alguanas ou Guanos de très-bon gout, mais nous ne trouvâmes d'eau douce que sur l'Isle d'Yorck.

      Dampier a parle aussi d'une de ces Isles située sous la ligne, ce doit être celle de St. Barnabé, & d'une autre qui en est à deux lieues de distance. Elle est, dit-il, également pierreuse & sterile & d'environ cinq ou six lieues de long & quatre de large: il mouilla au Nord de l'Isle à un quart de mille de terre, & à 16. brasses d'eau. Le long de la côte est d'un accès difficile & on ne peut ancrer qu'en ce seul endroit-là. La rade est mediocre, car le fond est si escarpé, que si l'ancre lâche une fois, elle ne s'accroche jamais; & le vent vient d'ordinaire de la terre si ce n'est durant la nuit que le vent de terre est plus à l'Ouest; car il soufle tout le long de la terre, mais fort doucement. Il n'y a d'eau que dans les Lacs, & dans les trous des rochers. L'endroit où nous mouillâmes d'abord, a de l'eau du côté du Nord; elle tombe comme un torrent de rochers hauts & escarpez situez dans une baye sablonneuse. Dans les Isles situées à l'Ouest de celle-ci il y a des lieux fort commodes pour caréner, de bons canaux entre ces Isles &† lieux propres à ancrer. Il y a aussi force ruisseaux de bonne eau douce, & assez de bois à brûler, y ayant quantité d'arbres bons à plusieurs usages. Quelques-unes de ces Isles ont quantité d'arbres de Mammet & d'assez grandes Rivieres. Ces Isles sont grandes, le terroir en est gras & aussi fertile que celui des Isles de Jean Fernando. La partie Septentrionale de a seconde Isle (dont il est parlé dans ce passage de Dampier) est à vingt-huit minutes au Nord de la ligne. Les Isles de Gallapagos sont fort abondantes en sel.

      § Mr. de l'Isle les nomme Galapes.


      a T. I. p.118.


Translation to English via Google Translate

24 GAL. / GAL.

. . . .

.  .  .  . 

      GALLAPAGOS, (the Isles of) South Sea Isles, under the Equator: some are more to the South & some others are more to the North. Here is what Dampier says. The Isles of Gallapagos are several Isles of great extent located under the line & at the two sides of the line & which are not inhabited. The most Eastern is about one hundred and ten leagues from the Mainland. They are put at one hundred and eighty & one degree longitude, stretching one hundred and seventy-six degrees towards the west & therefore their longitude of England is about sixty degrees on the west side. But I believe that our Hydrographs do not take them far enough away from the West. The Spaniards who were the first to discover them, and who alone have put them in their Maps, say that they are in great number, and that they extend from the West of the line up to five degrees from the North ;, however we did not see more than fourteen to fifteen of these Isles. There are some which are seven to eight leagues long, and three to four wide. These are reasonably high, most are flat & smooth at the top. Four or five of the most Eastern are stony, sterile & hilly, & produce neither grasses, pastures, nor trees except Dildos; except for the Sea side. The Dildo is a green & spiky shrub that grows to the height of about ten to twelve feet, & which produces neither leaves nor fruit. It is the size of a man's leg from the foot to the head, full from one end to the other of quills, arranged in shelves very close to near. This shrub is good for nothing, not even for burning. There are in some places near the Sea, small trees called Bortons which are very good to burn. This kind of tree comes in various places in the West Indies, & mainly in the Bay of Campeche, & in the Sambales Isles. I have never seen any on these Seas except in the Isles of Gallapagos. Between the rocks of these sterile Isles there are lakes and pits where there is water. Some others of these Isles are plain & low. The soil is sterile, and produces various kinds of trees which are unknown to us. Some of the more Western are nine to ten leagues long, & six to seven

GAL. / GAL. 25

wide; the earth is deep & black there. These produce large trees, mainly Mammets, which grow there with such abundance, that one sees woods which are composed only of these trees. There are quite wide rivers in these large Isles, and in the smaller ones, streams of good water. When the Spaniards made the first discovery of it, they found there a number of Guanos & Turtles, and named them the Isles of Gallapagos. I don't believe there is a country in the world where there are so many of these animals. The Guanos are as fat there & as big as I have seen in my life & so familiar that a man can knock out twenty with a stick in an hour of time. The Land Turtles are there in such great numbers that five or six hundred men could subsist for several months without any other kind of provision. They are extraordinarily big & fat; & so delicate that there is no chicken that is eaten with more pleasure. One of the bigger ones weighs 150. or 200. pounds, and there are some with the Carapace or belly of two feet, or two feet six inches wide. . . . . There are green serpens in these Isles; but I have not seen other terrestrial animals there: there are many turtledoves and so deprived that a man can kill five or six dozen in an afternoon with a simple stick. This bird is a little smaller than a Pigeon; but it is very good to eat, and usually fat.

      There are good & wide Channels between these Isles, through which vessels can pass. There are some places where the water is low & where a quantity of turtle grass grows; also these Isles are filled with green turtles. There are four kinds of Sea turtles. Namely, big turtles or turtles in Bahu, big heads, hawkbills, & green turtles.

      The air in these Isles is quite temperate in the dull weather. Every day without interruption there is a little sea wind & a cold wind at night; thus the heat is not so violent there as in most places near the line. The rainy season of the year are the months of November, December & January. The weather is then extremely dark & stormy, mixed with quantity of Thunders & Lightning. Sometimes before & after these months there are small refreshing rains, but the weather is always very beautiful during the months of May, June, July, & August.

      Captain Woodes Rogers a , English, says: The Gallapagos are in such numbers that we counted twice to fifty; but there is not a single one where there seems to be fresh water. The Spanish Relations claim that there is one where it is found & that it is located under 1. d. 30'. by Latitude Meridionale. On the other hand Mr. Morel told me that a Spanish warship which crossed on the Pirates, had touched an Isle situated under the first degree, 20. or 30 '. of Latitude Meridionale; that they call it Santa Maria de l'Aquada; that there is plenty of wood, fresh water, Sea & Land turtles, fish, a good harbor; &vs. & that it is approximately 140. leagues west of Isle Plata. I believe that we can add at least thirty more leagues and that it is the same where Captain Davis, English, took refreshments. Besides, all the light he gives us to find it is that it is located to the west of these Isles, where he was with other Buccaneers & who can only be the Gallapagos.

      Captain Cowley, another Englishman, has traveled through these Isles which he calls Gallapagos, or Enchanted islands. I will attach here his account of it b ; but I warn that the names he took it into his head to give them then, are at most only marks of his respect or his friendship for the people whose names he gave to these Isles. The Spaniards to whom these Isles belong have no knowledge of these names, and do not make more use of them than the English would do if a Spaniard sees fit to give the Streets of London the names of various Princes or Lords of the Court of Spain.

      The first island, he said, which we perceive was at a degree 30'. of Latitude Meridionale; we were to its north & the wind was blowing from the south, which prevented us from bordering on it to see what there was. It is high & I named it Island of King Charles (its real name is Isle Mascarin.) We have three more to the North of it. I named the one that was closest Crossman island, the next one Brattles & the third, Sir Anthony Dean's island. (One of these three islands is the Isle Tabac.) We saw several more to the west, one of which I gave the name of Eures, that of Dassigni to another & that of Bindlos to a third. (Two of these Isles, namely the southernmost of the three, is the Isle de Sante, further west is the Isle au Diable.) We then anchored in a very good harbour which is at the northernmost end of a beautiful island below the line, where there was plenty of fish & excellent sea & land turtles, some of which weighed over two hundred pounds. We saw there an infinity of birds, Flemmingos & Doves which were so familiar, that they came to perch on us, and that we took them alive. But when our people fired on them, they became more fearful, I gave the name of Duke of Yorck to this island; (it is, I think, the Isle of St. Barnabe.) that of the Duke of Norfolck. to another which was round & pretty situated to its east, and that of the Duke of Albemarle, to a very pleasant third, situated to its west. There was at the first a Bay, or a very convenient harbour, where one could be sheltered from all coast, and in front of this Bay appeared another Isle, to which I gave the name of the Sir John Narboroug. Between the Yorck island & that of Albemarle there is a small one that I had in mind to call the Cowley's Enchanted Island; because after having looked at it from different points of the Compass, it always had new aspects and that under one point it appeared like a ruined fortification, under another like


      a T. I. p.366.
      b His journey is following Dampier. T. I. p.220.

26 GAL. / GAL.

a large city &c. I named the harbour of York Island the Albanie Bay, and another place Yorck roads: there is excellent fresh water, wood & a rich vein of mineral, we then run towards the North, where we see three other pretty Isles. . . There were on all these Isles where we were or in their vicinity a quantity of birds, turtles, fish, & large Alguanas or Guanos of very good taste, but we did not find any fresh water other than on the Isle of Yorck.

      Dampier a also speaks of one of these Isles situated under the line, it must be that of St. Barnabé, & of another which is two leagues distant. It is, he says, equally stony & sterile & about five or six leagues long & four wide: it anchored north of Isle at a quarter of a mile from land, & 16 fathoms of water. Along the coast is difficult to access & you can only anchor in one place. The roadstead is mediocre, for the bottom is so steep, that if the anchor drops once, it never hooks; & the wind usually comes from the land except during the night when the land wind is more to the west; for it blows all along the earth, but very gently. There is water only in the Lakes, and in the holes in the rocks. The spot where we first anchored has water on the north side; it falls like a torrent from high & steep rocks located in a sandy bay. In the islands located to the west of it there are very convenient places to careen, good channels between the islands & places suitable for anchoring. There are also plenty of streams of good fresh water, & enough firewood, there being plenty of trees good for many uses. Some of these islands have a number of Mammet trees & quite large Rivers. These islands are large, the soil is fertile & as fertile as that of the Isles of Jean Fernando. The northern part of the second Isle (which is mentioned in this passage from Dampier) is twenty-eight minutes north of the line. The Gallapagos Islands are very abundant in salt.

      § Mr. de l'Isle names them Galapes.


      a T. I. p.118.

. . . .

Source.
Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière, 1662-1746.
      Le Grand Dictionnaire Geographique et Critique, Par M. Bruzen La Martiniere, Géographe de Sa Majeste Catholique Philippe V. Roi Des Espagnes et des Indes.
Tome Quatrieme. Premiere Partie. G.
La Haye: C. van Lom, & P. de Hondt, 1732. pp. 24-26.

This transcription was made from a volume at Hathi Trust.


Last updated by Tom Tyler, Denver, CO, USA, Sep 25 2022.

Previous Galapagos IslandsSourceWhalesite Next